@matmatvotri.123: anh nhớ em....

quỳnh bùn
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ngoc20866
🦔 :
🙂
2024-11-27 10:16:51
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pepsi_roblox338
Fat teto :
🙂
2024-11-30 16:41:50
1
elizabethmetrai2d
elizabethmetrai2d :
@𝐒𝐀𝐈𝐊𝐎 🥰
2024-12-02 05:28:26
3
haejunghwang_jh0529_144
박지훈 - [haejung jh]^^ :
🥲
2024-12-01 01:15:11
0
thiee_wy
тнιєє :
:))?
2024-11-30 17:19:51
1
mua.thu_berlin
mr crawling :
tội mr crawling
2024-12-04 13:11:41
2
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Le Roi Demba et la Colère du Peuple Il était une fois, dans le pays de la mer et des 5 fleuves, un roi nommé Demba. Au début de son règne, il promit : — Chez moi, il n’y aura point de pillage. Chacun devra rendre compte, et la vérité règnera. Le peuple applaudit : — Voilà un roi juste, voilà un roi qu’il nous fallait ! Mais grisé par sa puissance, Demba oublia la mesure. Chaque semaine, il convoquait ses sujets, non pour la justice, mais pour les humilier. Un jour, il fit appeler Boubacar le Forgeron : — Toi ! Rends compte du fer que tu vends au marché ! — Majesté, répondit le forgeron, mes bras sont ma richesse, et le fer nourrit mes enfants. Le lendemain, il convoqua Mame Coumba la Guérisseuse : — Toi ! Explique d’où viennent tes herbes et tes remèdes ! — Sire, dit-elle, mes feuilles guérissent vos propres guerriers. Dois-je rendre compte d’un don de la nature ? Puis il appela El Hadj le Sage, vieil homme respecté : — Toi aussi, justifie ton influence sur le village ! — Roi Demba, dit le vieillard calmement, l’influence n’est pas une monnaie. Elle vient de la confiance du peuple. Alors, les tambours du royaume résonnèrent trop fort, trop souvent. Le peuple commença à murmurer : — Ce n’est plus reddition des comptes… c’est règlement de comptes. Un soir, sous le grand baobab, le griot s’adressa au roi : — Majesté, la justice qui devient vengeance perd son trône.
Le Roi Demba et la Colère du Peuple Il était une fois, dans le pays de la mer et des 5 fleuves, un roi nommé Demba. Au début de son règne, il promit : — Chez moi, il n’y aura point de pillage. Chacun devra rendre compte, et la vérité règnera. Le peuple applaudit : — Voilà un roi juste, voilà un roi qu’il nous fallait ! Mais grisé par sa puissance, Demba oublia la mesure. Chaque semaine, il convoquait ses sujets, non pour la justice, mais pour les humilier. Un jour, il fit appeler Boubacar le Forgeron : — Toi ! Rends compte du fer que tu vends au marché ! — Majesté, répondit le forgeron, mes bras sont ma richesse, et le fer nourrit mes enfants. Le lendemain, il convoqua Mame Coumba la Guérisseuse : — Toi ! Explique d’où viennent tes herbes et tes remèdes ! — Sire, dit-elle, mes feuilles guérissent vos propres guerriers. Dois-je rendre compte d’un don de la nature ? Puis il appela El Hadj le Sage, vieil homme respecté : — Toi aussi, justifie ton influence sur le village ! — Roi Demba, dit le vieillard calmement, l’influence n’est pas une monnaie. Elle vient de la confiance du peuple. Alors, les tambours du royaume résonnèrent trop fort, trop souvent. Le peuple commença à murmurer : — Ce n’est plus reddition des comptes… c’est règlement de comptes. Un soir, sous le grand baobab, le griot s’adressa au roi : — Majesté, la justice qui devient vengeance perd son trône. "On ne nourrit pas un peuple avec des convocations, On le nourrit avec équité et raison". Et le peuple, las, tourna le dos à son roi. Son sceptre tomba dans la poussière, et son nom se perdit dans le vent de la colère.

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