@bluntfosale_: pa tiktokon lage kay siyay ga braid hahahahah

yenseecabanes
yenseecabanes
Open In TikTok:
Region: PH
Saturday 26 April 2025 15:31:39 GMT
20
0
0
1

Music

Download

Comments

There are no more comments for this video.
To see more videos from user @bluntfosale_, please go to the Tikwm homepage.

Other Videos

Frantz Fanon: la voix des opprimés  Frantz Fanon n’a vécu que 36 ans. Mais en si peu de temps, il a fait entendre les voix étouffées par les injustices.  Né en 1925 à Fort-de-France, en Martinique, dans une société coloniale où l’on apprend à avoir honte de sa peau, Fanon se découvre très jeune une révolte qui ne le quittera plus jamais. À 18 ans, il s’engage dans l’armée française pour combattre le nazisme. Il y découvre un autre ennemi : le racisme, ordinaire, humiliant, systémique, venu de ceux qu'il croyait être du bon côté de l'histoire.  Après la guerre, Fanon devient psychiatre. Il soigne les blessures de l’esprit, mais il comprend vite que certaines blessures sont politiques. Que l’oppression coloniale fracture l’âme autant que le corps. Il travaille en Algérie, au cœur d’un pays colonisé en révolte. Là, il écoute. Il observe. Il comprend que la colonisation n’est pas seulement une domination militaire, mais une entreprise de déshumanisation. Et alors, il écrit. En 1952, Peau noire, masques blancs. Un cri. Un miroir. Un choc. Il y décortique les mécanismes psychologiques de l’aliénation coloniale, du mépris de soi, de l’imitation du colon pour tenter d’exister. C’est le portrait douloureux d’un homme noir dans un monde blanc. Mais Fanon ne s’arrête pas là. Il choisit son camp : celui des opprimés. Il rejoint le FLN, le Front de Libération Nationale algérien, en pleine guerre contre la France. Il soigne les résistants, mais aussi les soldats français blessés. Il ne confond jamais l’humain et le système. En 1961, alors que la maladie le ronge, il écrit son testament politique : Les Damnés de la terre. Un livre incandescent, préfacé par Jean Paul Sartre. Un appel à la libération totale, physique, psychique, culturelle. Fanon y parle du colonisé humilié, du besoin de se reconstruire par la lutte, de reprendre sa place dans l’histoire. Quelques mois plus tard, il meurt, aux États-Unis, d’une leucémie. Il avait 36 ans. Mais ses mots, eux, sont restés. Ils traversent les époques, les continents, les luttes. Frantz Fanon n’a pas seulement analysé la souffrance. Il lui a donné une voix, une dignité, une force. Il a montré que se libérer, ce n’est pas seulement briser ses chaînes, c’est réapprendre à marcher debout. Et aujourd’hui, en 2025, son combat, sa vie, ses brûlures, prennent chair sur grand écran. Fanon, le film de Jean-Claude Barny, est un hommage puissant à cet homme hors du commun. Un film à ne pas manquer. Pour découvrir, comprendre, et surtout… ne pas oublier. Néjib Baccouchi ✍️ #FrantzFanon #Décolonisation #LesDamnésDeLaTerre #PeauNoireMasquesBlancs #MémoireColoniale #CinémaEngagé #martinique
Frantz Fanon: la voix des opprimés Frantz Fanon n’a vécu que 36 ans. Mais en si peu de temps, il a fait entendre les voix étouffées par les injustices. Né en 1925 à Fort-de-France, en Martinique, dans une société coloniale où l’on apprend à avoir honte de sa peau, Fanon se découvre très jeune une révolte qui ne le quittera plus jamais. À 18 ans, il s’engage dans l’armée française pour combattre le nazisme. Il y découvre un autre ennemi : le racisme, ordinaire, humiliant, systémique, venu de ceux qu'il croyait être du bon côté de l'histoire. Après la guerre, Fanon devient psychiatre. Il soigne les blessures de l’esprit, mais il comprend vite que certaines blessures sont politiques. Que l’oppression coloniale fracture l’âme autant que le corps. Il travaille en Algérie, au cœur d’un pays colonisé en révolte. Là, il écoute. Il observe. Il comprend que la colonisation n’est pas seulement une domination militaire, mais une entreprise de déshumanisation. Et alors, il écrit. En 1952, Peau noire, masques blancs. Un cri. Un miroir. Un choc. Il y décortique les mécanismes psychologiques de l’aliénation coloniale, du mépris de soi, de l’imitation du colon pour tenter d’exister. C’est le portrait douloureux d’un homme noir dans un monde blanc. Mais Fanon ne s’arrête pas là. Il choisit son camp : celui des opprimés. Il rejoint le FLN, le Front de Libération Nationale algérien, en pleine guerre contre la France. Il soigne les résistants, mais aussi les soldats français blessés. Il ne confond jamais l’humain et le système. En 1961, alors que la maladie le ronge, il écrit son testament politique : Les Damnés de la terre. Un livre incandescent, préfacé par Jean Paul Sartre. Un appel à la libération totale, physique, psychique, culturelle. Fanon y parle du colonisé humilié, du besoin de se reconstruire par la lutte, de reprendre sa place dans l’histoire. Quelques mois plus tard, il meurt, aux États-Unis, d’une leucémie. Il avait 36 ans. Mais ses mots, eux, sont restés. Ils traversent les époques, les continents, les luttes. Frantz Fanon n’a pas seulement analysé la souffrance. Il lui a donné une voix, une dignité, une force. Il a montré que se libérer, ce n’est pas seulement briser ses chaînes, c’est réapprendre à marcher debout. Et aujourd’hui, en 2025, son combat, sa vie, ses brûlures, prennent chair sur grand écran. Fanon, le film de Jean-Claude Barny, est un hommage puissant à cet homme hors du commun. Un film à ne pas manquer. Pour découvrir, comprendre, et surtout… ne pas oublier. Néjib Baccouchi ✍️ #FrantzFanon #Décolonisation #LesDamnésDeLaTerre #PeauNoireMasquesBlancs #MémoireColoniale #CinémaEngagé #martinique

About