@clemreye: Fille du pharaon Thoutmôsis Ier, Hatchepsout naît dans la royauté. Elle grandit au cœur du pouvoir égyptien, entourée des rituels, des dieux, et du poids des traditions. Très tôt, elle est formée comme une véritable héritière, bien qu’aucune femme avant elle n’ait officiellement régné en tant que pharaon. Pour renforcer sa position dans la lignée royale, elle épouse son demi-frère, Thoutmôsis II. À sa mort, le trône revient à un jeune héritier encore enfant : Thoutmôsis III, le fils de son mari avec une épouse secondaire. Hatchepsout devient régente — c’est-à-dire qu’elle gouverne à la place de l’enfant jusqu’à sa majorité. Mais très vite, elle prend une décision sans précédent : elle se proclame pharaon d’Égypte, assumant tous les attributs du pouvoir, y compris la barbe postiche et les vêtements masculins des souverains. Elle affirme que c’est la volonté des dieux, notamment d’Amon, qui l’a choisie pour gouverner. Son règne dure environ 22 ans et marque une période de paix, de prospérité et d’essor culturel. Elle relance les grandes expéditions commerciales, notamment vers le mythique pays de Pount, ramenant de l’encens, de l’or, et même des arbres exotiques plantés dans les jardins de son temple. Hatchepsout fait aussi ériger l’un des monuments les plus spectaculaires de toute l’Égypte : le temple de Deir el-Bahari, sculpté dans la falaise près de la Vallée des Rois. Mais après sa mort, Thoutmôsis III, devenu adulte et pharaon à son tour, entame une campagne d’effacement de sa mémoire. Son nom est martelé sur les monuments, ses statues brisées ou enterrées. Pendant des siècles, son existence tombe dans l’oubli. Ce n’est qu’au XIXe siècle, grâce aux archéologues, que le monde redécouvre Hatchepsout, la femme qui osa briser les règles et gouverner comme un roi dans un monde d’hommes. #egypt #egypteantique #hatchepsout

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Monday 05 May 2025 10:06:26 GMT