@podcast_voix_du_konoum: KANEM : UNE QUESTION RESTÉE SANS RÉPONSE SUR LE PÉTROLE DU SEDIGUI (TCHAD) ‎ ‎Depuis plusieurs mois, une question fondamentale concernant la gestion des ressources naturelles au Tchad demeure sans réponse. Lors d’une session officielle du Conseil National de Transition (CNT), l'ancien Conseiller National, sénateur DAKOU MAHAMAT WORI a courageusement porté la voix des populations du Kanem en interpellant le gouvernement sur la situation du site pétrolier et gazier de Sédigui, situé dans cette province du Kanem. Sa question était simple mais lourde de sens : «le pétrole de Sédigui est-il réellement fonctionnel ? Et si oui, pourquoi la province du Kanem ne bénéficie t-elle toujours pas de ses droits territoriaux, comme c’est le cas dans d’autres régions pétrolières du pays ?» ‎ ‎Malheureusement, cette interpellation, bien que légitime et formulée dans un cadre républicain, n’a reçu jusqu’ici aucune réponse officielle de la part des autorités compétentes. Ce silence prolongé, dans un contexte de pauvreté persistante et de sous-développement chronique dans la province du Kanem, alimente un profond sentiment d’injustice, de marginalisation et de frustration. Les citoyens, notamment les jeunes, perçoivent cette absence de transparence comme un mépris institutionnalisé à l’égard de leur région, malgré les promesses répétées de rééquilibrage territorial et de développement inclusif. ‎ ‎Il est incompréhensible qu’une région abritant un site pétrolier d’envergure nationale continue de manquer d’infrastructures de base : routes impraticables, hôpitaux sous-équipés, écoles en ruine, taux de chômage élevé, absence d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Le paradoxe est d’autant plus criant que, dans d’autres provinces, l’exploitation pétrolière a été accompagnée malgré ses imperfections de certaines mesures compensatoires. ‎ ‎Dans le cas du Kanem, aucune retombée palpable n’est constatée. Aucun plan de développement local n’a été communiqué, et aucune mesure de redistribution des revenus pétroliers ne semble être mise en œuvre au profit des communautés riveraines. Cette situation soulève de sérieuses questions de justice territoriale et de gouvernance des ressources naturelles. ‎ ‎Le Tchad ne pourra prétendre à un développement durable tant que certaines régions continueront d’être exclues des bénéfices tirés de l’exploitation de leurs propres ressources. La transparence dans la gestion des richesses nationales est une exigence démocratique et un pilier fondamental de la bonne gouvernance. À ce titre, il est impératif que le gouvernement fasse la lumière sur le fonctionnement du site de Sédigui : où en est la production ? Quels sont les volumes extraits ? À quel prix sont-ils vendus ? Quelles sont les entreprises impliquées ? Et surtout, quelles parties sont réinvesties dans les localités concernées ? ‎ ‎Le peuple du Kanem ne demande pas la charité, mais simplement justice et équité. Il est inacceptable que, dans un pays où l’on prône l’unité nationale et l’équilibre régional, certaines provinces soient systématiquement oubliées quand il s’agit de redistribuer les richesses. ‎ ‎La vidéo de l’intervention du sénateur Wori Dakou Mahamat, récemment diffusée sur les réseaux sociaux par des plateformes citoyennes a ravivé les débats et mis en lumière le courage politique de ceux qui osent poser les vraies questions. Cette sortie publique constitue un signal fort : les populations ne se contenteront plus des promesses vagues. Elles veulent des faits, des chiffres, des actions concrètes.... LA SUITE DE L'ARTICLE EST SUR NOTRE PAGE FACEBOOK. #foryou #pourtoi #petroleo #mao #kanem @Le N’Djam Post @ممثل قرعان comedy gouran @Je_viens_du_kanem 👑✊🦁✌🐪🌴 @Dame de fer @Voix du Konoum @Ali-Kanem-Ali @Dolmamy @Mazenimi ben seif maidounoma @Samantha Alifa🇸🇦🇹🇩🇪🇬❤️