@muna_rana_magar_2019:

Muna Rana magar
Muna Rana magar
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Region: NP
Saturday 04 October 2025 03:04:28 GMT
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pukarmahato030
KALU :
I think you have to focus on study not in tiktok kiddo
2025-10-10 11:34:53
0
junasherstha2
juna 🫶 :
🥰🥰🥰
2025-10-06 03:24:45
1
sushantdnwr71
R❤O💗S💘H💋A🌹N💐D🥀N💘W🌺R💋 :
❤❤❤❤❤❤
2025-10-05 15:45:39
1
sanumagar2575
sanumagar🌺 :
🥰🥰🥰🥰
2025-10-04 16:38:32
1
nishalimbu387
🫀S forever N🫂 :
🥰🥰🥰😂
2025-10-04 09:50:17
1
milanhamal540
Milan hamal@123 :
🥰🥰🥰
2025-10-04 07:34:13
1
bina.magar15
Bina Magar :
🥰🥰🥰
2025-10-04 05:17:24
1
kamalaadhikari4848
kamalaadhikari48 :
❤️❤️❤️❤️❤
2025-10-13 15:55:49
0
nirmala.thakuri92
Nirmala ❤️Thakuri :
😘😘😘
2025-10-04 07:36:47
1
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On croit souvent que pendant l’esclavage ou la colonisation, les Africains ont appris le français. Mais c’est faux. Ce qu’on leur a transmis, ce n’était pas le français, c’était un outil : un français simplifié, cassé, volontairement appauvri. Ce qu’on appellera plus tard : le “petit nègre”. Ce parler devient officiel pendant l’ère coloniale, avec des manuels, des règles, et une fonction précise : faire obéir sans discuter. Mais l’idée vient de plus loin, de l’esclavage, où les Africains n’avaient droit qu’à quelques centaines de mots pour comprendre les ordres. Pas pour penser. Pas pour répondre. Aujourd’hui encore, cette logique continue. Beaucoup de gens, sans s’en rendre compte, parlent à des personnes noires ou africaines avec une forme de français “simple”. Et ce n’est pas la simplification qui pose problème. C’est l’idée derrière : “Je parle simplement parce que je pense qu’il ne comprendra pas si je parle normalement.” Mais penser, comprendre, transmettre, ce n’est pas une affaire de français académique. Les langues africaines portent aussi des mondes, des logiques, des philosophies. Et ce n’est pas parce qu’on ne les connaît pas qu’elles n’ont rien à dire. Le cœur de cette vidéo, c’est ça : Remettre en question la manière dont on parle. Et reconnaître que ceux qu’on infantilise parfois ont beaucoup à nous apprendre. À condition de leur parler avec respect, pas avec condescendance. Pour aller plus loin : Frantz Fanon sur l’aliénation par la langue. Ngũgĩ wa Thiong’o sur la pensée dans les langues africaines. #pourtoi #lewe #afrique #culture
On croit souvent que pendant l’esclavage ou la colonisation, les Africains ont appris le français. Mais c’est faux. Ce qu’on leur a transmis, ce n’était pas le français, c’était un outil : un français simplifié, cassé, volontairement appauvri. Ce qu’on appellera plus tard : le “petit nègre”. Ce parler devient officiel pendant l’ère coloniale, avec des manuels, des règles, et une fonction précise : faire obéir sans discuter. Mais l’idée vient de plus loin, de l’esclavage, où les Africains n’avaient droit qu’à quelques centaines de mots pour comprendre les ordres. Pas pour penser. Pas pour répondre. Aujourd’hui encore, cette logique continue. Beaucoup de gens, sans s’en rendre compte, parlent à des personnes noires ou africaines avec une forme de français “simple”. Et ce n’est pas la simplification qui pose problème. C’est l’idée derrière : “Je parle simplement parce que je pense qu’il ne comprendra pas si je parle normalement.” Mais penser, comprendre, transmettre, ce n’est pas une affaire de français académique. Les langues africaines portent aussi des mondes, des logiques, des philosophies. Et ce n’est pas parce qu’on ne les connaît pas qu’elles n’ont rien à dire. Le cœur de cette vidéo, c’est ça : Remettre en question la manière dont on parle. Et reconnaître que ceux qu’on infantilise parfois ont beaucoup à nous apprendre. À condition de leur parler avec respect, pas avec condescendance. Pour aller plus loin : Frantz Fanon sur l’aliénation par la langue. Ngũgĩ wa Thiong’o sur la pensée dans les langues africaines. #pourtoi #lewe #afrique #culture

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