@alrayiys2030: الطمأنينة هِيَ أَنْ تَجِدَ نَفْسَك فِي مَكَان ٍ ‏لَا تَحْتَاجُ فِيهِ إلَى إثْبَاتِ شَيْءٍ لِأَيِّ أَحَدٍ

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amir5567k
amir346kk :
❤️❤️❤
2025-10-06 18:31:47
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b112233692
العتيبي بدر :
@
2025-10-06 18:28:08
0
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Sultan Alifa Ali Zezerti : Mémoire d’un Sage, Héritage d’un Peuple Par La Voix du Konoum Il est des figures dont la présence, même éteinte, continue de veiller sur les peuples. Le Sultan Alifa Ali Zezerti fait partie de ces hommes dont la mémoire ne s’efface pas, tant elle est tissée dans la trame même de l’histoire et de l’âme collective. Au cœur du Kanem, il fut bien plus qu’un chef traditionnel : il fut un sage, un repère, un témoin vivant du lien ancestral entre la terre, le peuple et le sacré. C’est en 1947 que le destin l’appelle à prendre la tête du Sultanat du Kanem. Il est alors jeune, mais déjà habité par une conscience aiguë de l’héritage qu’il incarne. À une époque où les vents du changement balaient l’Afrique, entre colonisation vacillante et indépendances à venir, il choisit la voie du silence actif et de la stabilité. Son règne s’étendra sur plus de six décennies, traversant les bouleversements du XXe siècle avec une constance rare. Il ne fut pas un homme de grands discours, mais un homme de présence. Là où d’autres vacillaient, il tenait. Là où certains imposaient, il écoutait. Ce qui distinguait Alifa Ali Zezerti n’était pas seulement la longévité de son règne, mais sa manière d’habiter la fonction. Le sultan n’était pas, pour lui, un titre ; c’était une mission. Il portait la tradition non comme un fardeau, mais comme une lumière transmise de génération en génération. Dans les cours royales, sous les arbres ou dans la simplicité d’une audience coutumière, il savait rappeler que le Kanem n’était pas seulement un territoire, mais une mémoire vivante. Il protégeait les rituels, les contes, les alliances anciennes. Il s’assurait que les enfants connaissent les noms de leurs ancêtres, que les palabres remplacent les conflits, que les sages siègent encore aux côtés des jeunes. Mais il n’était pas enfermé dans le passé. Il comprenait que la tradition n’est pas une prison, mais une source. Il accueillait les évolutions avec prudence, en les examinant à la lumière de l’intérêt du peuple. Il parlait aux ministres comme il parlait aux bergers, et sa parole portait parce qu’elle émanait d’un enracinement profond. Ainsi, au fil des ans, son influence déborda les frontières du Kanem. Des chefs d’État vinrent lui rendre visite, des intellectuels sollicitèrent sa sagesse, des journalistes cherchèrent en lui le visage d’une Afrique digne, discrète, indomptable. Lorsque le 18 juillet 2010, le pays apprit sa disparition, c’est tout un pan de l’histoire qui s’inclina. Les chants funèbres s’élevèrent comme une prière collective, les témoignages affluèrent de toutes parts. On pleura un roi, mais aussi un père. Dans les villages, on racontait ses paroles comme on transmet un hadith. Dans les capitales, on mesurait la perte d’un symbole d’équilibre. Son fils, Mouta Ali Zezerti, lui succéda dans la dignité et la continuité. Mais chacun savait que l’ombre du père ne pèserait pas comme un poids, elle guiderait comme une étoile. Aujourd’hui encore, dans les voix des griots et dans les gestes des anciens, son esprit demeure. Pour les jeunes du Kanem, il est un modèle silencieux. Pour les porteurs de traditions, il est une référence. Pour ceux qui cherchent une boussole dans un monde instable, il est une preuve que l’autorité peut se conjuguer avec l’humilité, que la grandeur peut rester sans bruit. Sultan Alifa Ali Zezerti ne régnait pas pour lui-même. Il régnait pour le Kanem, pour le Tchad, pour une certaine idée de l’Afrique. Celle qui n’oublie pas ses racines, celle qui marche avec la mémoire dans une main et l’avenir dans l’autre. Puisons dans son héritage la force de préserver ce qui mérite de l’être. Honorer nos anciens, c’est garder vivantes les sources. Et tant que le nom d’Alifa Ali Zezerti sera prononcé avec respect, son règne ne sera jamais vraiment terminé. Rédaction la voix du konoum #voixdukonoum #mao #Kanem #Tchad #konoum #konouma @Dolmamy @Je_viens_du_kanem 👑✊🦁✌🐪🌴 @king @☠️colonel_tahir⁰n2
Sultan Alifa Ali Zezerti : Mémoire d’un Sage, Héritage d’un Peuple Par La Voix du Konoum Il est des figures dont la présence, même éteinte, continue de veiller sur les peuples. Le Sultan Alifa Ali Zezerti fait partie de ces hommes dont la mémoire ne s’efface pas, tant elle est tissée dans la trame même de l’histoire et de l’âme collective. Au cœur du Kanem, il fut bien plus qu’un chef traditionnel : il fut un sage, un repère, un témoin vivant du lien ancestral entre la terre, le peuple et le sacré. C’est en 1947 que le destin l’appelle à prendre la tête du Sultanat du Kanem. Il est alors jeune, mais déjà habité par une conscience aiguë de l’héritage qu’il incarne. À une époque où les vents du changement balaient l’Afrique, entre colonisation vacillante et indépendances à venir, il choisit la voie du silence actif et de la stabilité. Son règne s’étendra sur plus de six décennies, traversant les bouleversements du XXe siècle avec une constance rare. Il ne fut pas un homme de grands discours, mais un homme de présence. Là où d’autres vacillaient, il tenait. Là où certains imposaient, il écoutait. Ce qui distinguait Alifa Ali Zezerti n’était pas seulement la longévité de son règne, mais sa manière d’habiter la fonction. Le sultan n’était pas, pour lui, un titre ; c’était une mission. Il portait la tradition non comme un fardeau, mais comme une lumière transmise de génération en génération. Dans les cours royales, sous les arbres ou dans la simplicité d’une audience coutumière, il savait rappeler que le Kanem n’était pas seulement un territoire, mais une mémoire vivante. Il protégeait les rituels, les contes, les alliances anciennes. Il s’assurait que les enfants connaissent les noms de leurs ancêtres, que les palabres remplacent les conflits, que les sages siègent encore aux côtés des jeunes. Mais il n’était pas enfermé dans le passé. Il comprenait que la tradition n’est pas une prison, mais une source. Il accueillait les évolutions avec prudence, en les examinant à la lumière de l’intérêt du peuple. Il parlait aux ministres comme il parlait aux bergers, et sa parole portait parce qu’elle émanait d’un enracinement profond. Ainsi, au fil des ans, son influence déborda les frontières du Kanem. Des chefs d’État vinrent lui rendre visite, des intellectuels sollicitèrent sa sagesse, des journalistes cherchèrent en lui le visage d’une Afrique digne, discrète, indomptable. Lorsque le 18 juillet 2010, le pays apprit sa disparition, c’est tout un pan de l’histoire qui s’inclina. Les chants funèbres s’élevèrent comme une prière collective, les témoignages affluèrent de toutes parts. On pleura un roi, mais aussi un père. Dans les villages, on racontait ses paroles comme on transmet un hadith. Dans les capitales, on mesurait la perte d’un symbole d’équilibre. Son fils, Mouta Ali Zezerti, lui succéda dans la dignité et la continuité. Mais chacun savait que l’ombre du père ne pèserait pas comme un poids, elle guiderait comme une étoile. Aujourd’hui encore, dans les voix des griots et dans les gestes des anciens, son esprit demeure. Pour les jeunes du Kanem, il est un modèle silencieux. Pour les porteurs de traditions, il est une référence. Pour ceux qui cherchent une boussole dans un monde instable, il est une preuve que l’autorité peut se conjuguer avec l’humilité, que la grandeur peut rester sans bruit. Sultan Alifa Ali Zezerti ne régnait pas pour lui-même. Il régnait pour le Kanem, pour le Tchad, pour une certaine idée de l’Afrique. Celle qui n’oublie pas ses racines, celle qui marche avec la mémoire dans une main et l’avenir dans l’autre. Puisons dans son héritage la force de préserver ce qui mérite de l’être. Honorer nos anciens, c’est garder vivantes les sources. Et tant que le nom d’Alifa Ali Zezerti sera prononcé avec respect, son règne ne sera jamais vraiment terminé. Rédaction la voix du konoum #voixdukonoum #mao #Kanem #Tchad #konoum #konouma @Dolmamy @Je_viens_du_kanem 👑✊🦁✌🐪🌴 @king @☠️colonel_tahir⁰n2

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