@v.p..music: Тиша стала звичнішою за крик… Уривок з треку «Зручний наркоз». ⏳ Прем’єра вже скоро на YouTube. #ЗручнийНаркоз #АнонсТреку #Мовчання #НовийТрек

V.P. Music

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Sunday 23 November 2025 09:20:00 GMT

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Саня :

как трек называется?

2025-11-23 13:40:33

1

Псих :

Названия трека ? Имя автора?

2025-11-23 17:19:10

1

Сергей Мыценко :

🥺🥺🥺

2025-11-23 17:57:09

1

кира :

😢

2025-11-23 15:31:55

1

💙💛дружина воїна 💙🖤 :

🙏🙏🙏

2025-11-23 13:37:37

1

AlinaUA :

😥😥😥

2025-11-23 12:22:17

1

Meri🌹 :

💔💔💔

2025-11-23 11:48:27

1

Алена Москаленко :

😭😭😭🙏🙏🙏💔💔💔

2025-11-23 11:46:27

1

valentyna 🇺🇦 :

🥺🥺🥺💪💪💪🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏💙💙💙

2025-11-23 11:46:22

1

Dmitrijs :

🥺🥺🥺🇺🇦

2025-11-23 11:28:59

1

Наталі Нидокус-Пугач :

😭😭😭🙏🙏🙏

2025-11-23 11:20:25

1

user6174083429878 :

💯💯💯

2025-11-23 11:13:22

1

Марина :

🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦

2025-11-23 09:29:40

2

Ірина 💙💛💛😘 :

🙏🙏🙏

2025-11-23 11:51:01

1

Meri🌹 :

😭😭😭

2025-11-23 11:49:07

1

mrs..anonymous4 :

🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦🇺🇦

2025-11-23 09:59:13

1

𓆩𝕬𝖓𝖆𝖘𝖙𝖆𝖘𝖎𝖆𓆪 :

💔🙏🏻🇺🇦❤️‍🩹

2025-11-23 09:43:42

1

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اللَّهُمَّ اجْعَلْ شَفَاعَةَ فَاطِمَةَ الزَّهْرَاءِ نُورًا لَنَا وَارْزُقْنَا الثَّبَات عَلَى سُنَّتِهَا يَوْمَ نَلْقَاكَ💔🤲🏻. #فاطمة_الزهراء #دعاء #يازهراء #العراق #foryou

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Etiketle | Gönder 😂

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On raconte qu’au cœur de la Guinée se trouve une colline que tous les peuples respectent : la Colline des Quatre Tambours. Au sommet, quatre vieux tambours reposaient sous un grand fromager. Chacun représentait un peuple : le dum-dum malinké, le m’beng-m’beng peulh, le sangban soussou, et le kpanlogo des forestiers. Depuis des générations, lorsqu’un problème menaçait la paix, les anciens montaient sur la colline et faisaient résonner les tambours ensemble. Leur son mêlé portait loin, plus fort qu’une dispute, plus ancien qu’une colère. Mais un jour, une grande sécheresse frappa le pays. Les rivières du Fouta diminuèrent, les rizières soussous se desséchèrent, la savane malinké devint poussière, et même les forêts profondes peinèrent à chanter. Très vite, les tensions naquirent : — Vous prenez trop d’eau ! — Vos troupeaux mangent nos champs ! — Vos marchands augmentent les prix ! Le pays vibra de méfiance. --- Un matin, une jeune fille du nom de Doussou, à moitié malinké par son père et à moitié peulh par sa mère, décida de partir vers la Colline des Quatre Tambours. Elle avait entendu dire que personne ne les avait touchés depuis longtemps, car les anciens eux-mêmes s’étaient divisés. En chemin, elle rencontra Bandjou, un garçon soussou qui venait chercher de l’eau, et Delfine , une fillette forestière qui cherchait des plantes médicinales. Doussou leur expliqua : — Si nos parents se disputent, c’est à nous d’essayer de recoller leur cœur. Les deux enfants acquiescèrent. Ensemble, ils montèrent la colline. Arrivés au sommet, ils découvrirent les quatre tambours : poussiéreux, abîmés, oubliés. Alors, chacun prit soin du tambour de l’autre : Doussou nettoya le tambour forestier, Bandjou répara les cordes du tambour peulh, Delfine huila le tambour soussou, Et tous trois renforcèrent le tambour malinké. Quand ils eurent fini, ils se regardèrent. — On essaie ? demanda Bandjou. Doussou frappa doucement le premier tambour, puis les autres répondirent. Peu à peu, un rythme nouveau prit forme : lent, puissant, apaisant, comme si les tambours se souvenaient des temps où la Guinée était unie comme une seule famille. Le son dévala la colline, traversa les villages, toucha les marchés, les mosquées, les cases, les campements. Il entra dans le cœur des hommes et des femmes comme une brise fraîche après un long soleil brûlant. Les anciens montèrent en courant, surpris de retrouver les tambours réveillés. Ils virent les enfants assis autour du fromager. Doussou dit simplement : — Regardez : quand on frappe chacun de son côté, ce n’est que du bruit. Mais ensemble, ça devient une musique. Les anciens se regardèrent longuement. — Cette sécheresse nous a éloignés, dit l’un. — Mais ce sont nos enfants qui nous montrent le chemin, répondit un autre. Alors eux aussi prirent les tambours. Et pour la première fois depuis longtemps, Malinkés, Peulhs, Soussous et Forestiers jouèrent ensemble. Un son si fort que les nuages eux-mêmes se rassemblèrent au-dessus du pays. Le soir même, la pluie tomba. --- Depuis ce jour, chaque année, les quatre peuples se retrouvent sur la colline pour célébrer la paix. Et on dit que tant que les tambours seront frappés ensemble, la Guinée restera unie dans la diversité — comme une musique faite de plusieurs rythmes, mais d’un seul cœur🤝✊🏿🙏🇬🇳.

On raconte qu’au cœur de la Guinée se trouve une colline que tous les peuples respectent : la Colline des Quatre Tambours. Au sommet, quatre vieux tambours reposaient sous un grand fromager. Chacun représentait un peuple : le dum-dum malinké, le m’beng-m’beng peulh, le sangban soussou, et le kpanlogo des forestiers. Depuis des générations, lorsqu’un problème menaçait la paix, les anciens montaient sur la colline et faisaient résonner les tambours ensemble. Leur son mêlé portait loin, plus fort qu’une dispute, plus ancien qu’une colère. Mais un jour, une grande sécheresse frappa le pays. Les rivières du Fouta diminuèrent, les rizières soussous se desséchèrent, la savane malinké devint poussière, et même les forêts profondes peinèrent à chanter. Très vite, les tensions naquirent : — Vous prenez trop d’eau ! — Vos troupeaux mangent nos champs ! — Vos marchands augmentent les prix ! Le pays vibra de méfiance. --- Un matin, une jeune fille du nom de Doussou, à moitié malinké par son père et à moitié peulh par sa mère, décida de partir vers la Colline des Quatre Tambours. Elle avait entendu dire que personne ne les avait touchés depuis longtemps, car les anciens eux-mêmes s’étaient divisés. En chemin, elle rencontra Bandjou, un garçon soussou qui venait chercher de l’eau, et Delfine , une fillette forestière qui cherchait des plantes médicinales. Doussou leur expliqua : — Si nos parents se disputent, c’est à nous d’essayer de recoller leur cœur. Les deux enfants acquiescèrent. Ensemble, ils montèrent la colline. Arrivés au sommet, ils découvrirent les quatre tambours : poussiéreux, abîmés, oubliés. Alors, chacun prit soin du tambour de l’autre : Doussou nettoya le tambour forestier, Bandjou répara les cordes du tambour peulh, Delfine huila le tambour soussou, Et tous trois renforcèrent le tambour malinké. Quand ils eurent fini, ils se regardèrent. — On essaie ? demanda Bandjou. Doussou frappa doucement le premier tambour, puis les autres répondirent. Peu à peu, un rythme nouveau prit forme : lent, puissant, apaisant, comme si les tambours se souvenaient des temps où la Guinée était unie comme une seule famille. Le son dévala la colline, traversa les villages, toucha les marchés, les mosquées, les cases, les campements. Il entra dans le cœur des hommes et des femmes comme une brise fraîche après un long soleil brûlant. Les anciens montèrent en courant, surpris de retrouver les tambours réveillés. Ils virent les enfants assis autour du fromager. Doussou dit simplement : — Regardez : quand on frappe chacun de son côté, ce n’est que du bruit. Mais ensemble, ça devient une musique. Les anciens se regardèrent longuement. — Cette sécheresse nous a éloignés, dit l’un. — Mais ce sont nos enfants qui nous montrent le chemin, répondit un autre. Alors eux aussi prirent les tambours. Et pour la première fois depuis longtemps, Malinkés, Peulhs, Soussous et Forestiers jouèrent ensemble. Un son si fort que les nuages eux-mêmes se rassemblèrent au-dessus du pays. Le soir même, la pluie tomba. --- Depuis ce jour, chaque année, les quatre peuples se retrouvent sur la colline pour célébrer la paix. Et on dit que tant que les tambours seront frappés ensemble, la Guinée restera unie dans la diversité — comme une musique faite de plusieurs rythmes, mais d’un seul cœur🤝✊🏿🙏🇬🇳.

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